« Moi, Julien… » Saison 3 Episode 6 : Un Moment Hors Du Temps

Lorsque de nouveau je suis revenu à la réalité, dans la pénombre de mon studio, Simon avait posé sa main sur mon genou gauche qu’il caressait. Il n’y avait plus aucun doute possible maintenant, son sexe tendait outrageusement son jean et en jetant un coup d’œil vers Marion je surpris son regard hypnotisé par cette bosse. Ma main droite, mue de sa propre volonté pendant mon récit, avait remonté le cours de la cuisse gauche de Marion jusqu’à effleurer sa fourche. La main de Marion ne restait pas inactive non plus sur ma cuisse de droite et me brulait presque tant elle était chaude. Nous étions tous les trois silencieux. Un ange passait. Le seul son que j’entendais était celui de mon cœur battant à tout rompre dans ma poitrine.


Je n’ai pas osé prendre l’initiative. J’aurais peut-être dû. Mais ce n’était pas grave, Simon, lui, ne s’est pas embarrassé de convenances. Comme dans un ralenti de cinéma il a approché son visage du mien et a posé un baiser appuyé. J’ai fermé les yeux. J’ai senti sa langue s’insinuer et j’ai entrouvert mes lèvres pour l’accueillir. Il m’a roulé une pelle tout en sensualité et en douceur. Je sentais la main de Marion pulser sur ma cuisse. Il s’est écarté satisfait de lui. Je me suis retourné vers Marion. Elle nous regardait immobile, les yeux grands ouverts, se mordillant légèrement la lèvre inférieure. Je me suis penché vers elle et je l’ai embrassé à mon tour, goutant la saveur sucrée de sa salive. J’avais ma main toujours calée entre ses cuisses et je ne sais pas si mon imagination me jouait des tours mais j’avais l’impression de ressentir son humidité à travers son pantalon. Je me suis décollé à regret quand j’ai senti une pression amicale de Simon et de Marion pour que je me cale contre le dossier du canapé.


J’ai vu les deux se regarder d’un sourire complice et comme s’ils avaient tout prémédité, ce qui n’était pas le cas. Ils se sont en même temps mis à genoux par terre juste devant moi et se sont attaqués à ma ceinture.

« Qu’est-ce que vous faites » ai-je murmuré par réflexe. Simon a posé un doigt sur mes lèvres. « Chut ». En à peine plus de temps que de l’écrire, je me suis retrouvé juste habillé d’un unique tee-shirt, le sexe droit comme un i devant les yeux affamés de Simon et Marion. Simon a enserré ses doigts autour de la base de mon sexe et les deux se sont rapprochés simultanément pour se partager mon gland gonflé d’excitation. Je pense pouvoir affirmer aujourd’hui que ce fût la plus belle fellation reçue de ma vie. Simon et Marion se partageaient équitablement ma queue et pendant que l’un ou l’une l’avait en bouche, l’autre venait souvent butiner mes couilles. Et parfois les deux se donnaient rendez-vous à mon gland pour enrouler leurs langues autour.


Je n’allais pas résister longtemps à cette inhumaine. Je me suis échappé de leur voracité comme j’ai pu en me tortillant pour me laisser tomber à leur niveau tout en disant « vous allez me faire jouir ». On s’est embrassé de nouveau, à deux et même à trois. Puis on s’est dirigé vers le lit en grappe compacte tout en s’aidant mutuellement à se débarrasser de nos derniers vêtements. J’avais pris de l’avance mais le chemisier et le pantalon de Marion n’ont pas fait long feu, rapidement suivis du jean et de la chemise de Simon. Le soutien-gorge triangle en voile blanc de Marion laissait apercevoir ses petits seins de bakelite au sommet desquels pointaient deux tétons. Sa petite culotte coordonnée était également totalement transparente et de là où j’étais, c’est-à-dire juste derrière elle, je pouvais admirer sans peine ses petites fesses se dodeliner. Simon lui portait son slip Aussiebum rouge cachant péniblement son sexe indécent. Sexe que j’ai pris dans ma main au travers du tissu pour le conduire sur le lit.


Quelques secondes supplémentaires m’ont suffi pour leur enlever leurs derniers remparts, permettant aux deux de voir pour la première fois l’intimité de l’autre. Marion et son pubis surmonté d’un ticket de métro, ses lèvres déjà gonflées d’excitation à peine cachées par quelques poils légèrement taillés.
Simon et son sexe tendu au bout duquel trônait son gland magnifiquement dessiné, son pubis taillé très court et ses couilles qu’il avait dû raser le jour même si j’en crois la douceur que je percevais lorsque je les caressais. La magie de l’instant nous a fait nous installer sans concertation dans un triangle parfait et équilatéral, où pendant que je léchais la chatte de Marion, elle s’était mise à sucer la queue de Simon tandis que lui-même embouchait ma bite. On est resté comme ça longtemps, savourant le plaisir de l’autre et prenant notre temps pour faire monter le désir et l’excitation. Ma langue révisait son cours d’anatomie : les grandes lèvres, les petites lèvres, le clitoris à peine caché par son petit capuchon, le vagin, le périnée et plus bas le petit trou plissé.


De temps en temps mes yeux s’échappaient de leur cible, passant d’abord sur le nombril luisant de sueur de Marion puis ses seins pointant fièrement et enfin son visage d’ange. Je voyais alors sa bouche s’activer avec application sur le sexe de Simon alors que ses mains caressaient ses couilles ou serraient la base de sa verge pour faire gonfler son gland dans sa bouche. Mes yeux continuaient ensuite leur course : le ventre plat de Simon avec son fin duvet, son torse glabre, son menton et un peu plus haut ses lèvres au milieu desquelles apparaissaient et disparaissaient ma bite. Parfois Simon relâchait temporairement son otage pour jouer de sa langue sur mon gland, ma hampe et mes couilles mais très vite il reprenait son activité favorite.


Nous aurions pu jouir comme ça tous les trois mais je voulais qu’on honore Marion, qu’on la fasse perdre pied pour sa première fois à trois, qu’on lui fasse découvrir le plaisir d’avoir deux queues rien que pour elle. Je savais que Simon ne la pénétrerait pas car il était gay avant tout. Alors je me suis dévoué corps et âme. J’ai escaladé la face sud de son corps en m’agrippant à ses deux collines. J’ai présenté mon gland humide de la salive de Simon à l’entrée de la source inépuisable de cyprine qui avait inondé mon visage juste avant, et je l’ai rentré petit à petit tout au fond.
D’elle-même Marion, allongée sur le dos, avait replié ses jambes pour s’ouvrir encore plus à la pénétration tandis qu’elle avait gardé le sexe de Simon à portée de main et de bouche pour continuer sa fellation gourmande. Pendant que j’allais et venais en elle, j’avais son visage à vingt centimètres du mien qui était tournée vers la bite de Simon enfichée dans sa bouche. Parfois elle la sortait et d’une main perverse me la présentait pour que je le suce à mon tour, ce que je faisais avec beaucoup d’excitation, sentant le gland écarlate de Simon me déformer mes joues. J’entendais Marion gémir de plaisir. Je sentais même que sa jouissance arrivait vite mais au dernier instant, et dans un même geste, Marion m’a repoussé et s’est retournée pour se mettre à quatre pattes, elle a repris d’autorité le sexe de Simon en bouche alors qu’après l’avoir pénétrée d’un coup, je l’aidais à grimper les quelques mètres qui la séparaient encore du septième ciel en la besognant plus fort, plus vite, plus profondément, mes mains arrimées à ses hanches fermes. Elle a fini par recracher la bite de Simon pour laisser échapper un dernier cri guttural, signe de sa capitulation sans condition à l’orgasme qui la submergeait.


Simon et moi avons laissé Marion reprendre ses esprits. Nous n’avions pas encore joui et dans la position où nous étions, on s’est retrouvé tout naturellement en 69 allongés sur le côté à se sucer mutuellement. Je ne savais pas si Simon appréciait le gout de ma bite aromatisée à la mouille, moi en tout cas j’appréciais sa tige dure que j’essayais d’avaler le plus profondément possible. Je ne sais pas comment Simon a fait mais petit à petit je le sentais descendre plus bas pour d’abord lécher mes couilles puis pour s’attaquer à ma rondelle. Je n’ai pas pu contrôler mon corps car mes jambes se sont écartées d’elles-mêmes pour permettre à Simon d’atteindre plus facilement ce qui était devenu maintenant le centre de mon plaisir. On peut dire qu’il me bouffait le cul, qu’il m’ouvrait littéralement avec sa langue.
Je n’arrivais même plus à me concentrer sur sa queue et de toute façon elle était en train de m’échapper au fur et à mesure que Simon enfonçait sa langue en moi. Je voyais Marion qui avait repris ses esprits et qui maintenant nous observait en silence, assise sur le lit, son dos contre le mur, ses jambes légèrement écartées, sa main gauche jouant avec son sein gauche, sa main droite étant partie à l’ascension de son mont de vénus pour tourner négligemment autour de son petit bourgeon. Cette vision d’un érotisme à couper le souffle a failli me faire jouir sur l’instant.


Simon, à force de contorsions, a fini par se retrouver derrière moi. Il s’est relevé sur ses genoux, m’a positionné sur le ventre et simultanément j’ai vu Marion se rapprocher sur ses genoux et derrière mon dos j’ai senti ses deux mains écarter mes fesses. J’imaginais très bien ce que les deux devaient voir de là où ils étaient : son gland, guidé par la main de Marion, qui se positionne sur mon trou lubrifié, le gland qui entre inexorablement en moi, le gland qui ressort quelques instants et mon trou grand ouvert, le gland qui entre de nouveau plus profondément. Et puis Simon a commencé son va et vient, son pubis venant à la rencontre de mes fesses et s’écartant en rythme de sa pénétration. Comme à chaque fois, je perdais tout contrôle sur mon corps et je me suis mis sans aucune pudeur à haleter, à geindre, à gémir, et même à encourager Simon à m’enculer plus fort. Marion n’en perdait pas une miette alors qu’elle trifouillait sa chatte dans un bruit de clapotis totalement impudique et qui en disait long sur son état d’excitation. Et puis d’un seul coup, j’ai entendu Marion et Simon crier à leur tour ensemble et j’ai senti sa bite encore plus écarter mon cul en me remplissant de sperme.


Simon s’est retiré délicatement et les deux se sont allongés côté de moi alors que je me retournais sur le dos. Machinalement j’ai pris ma bite en main, elle avait légèrement débandé. Quelques mouvements et elle reprit une dimension plus acceptable. Difficilement je me suis relevé et placé sur eux, un genou entre les jambes de Simon, un autre entre celles de Marion, et je me suis branlé rapidement, énergiquement. Il fallait que je me libère, que j’expulse tout mon foutre que j’avais emmagasiné depuis une semaine et c’est ce que j’ai fait dans une longue plainte en visant leurs deux corps réunis devant moi.


Après s’être reposés quelques instants, nous sommes partis tous les trois nous laver dans ma douche immense. Nous avons pu nous câliner avec tendresse. On s’est retrouvé ensuite dans le lit, serrés comme des sardines, moi au milieu, Marion à ma gauche et Simon à ma droite. On s’est lovés les uns contre les autres. J’entendais déjà les respirations lentes de deux autres alors que je réfléchissais encore à ce que nous venions de faire. Ils m’avaient fait là un merveilleux cadeau mais ce que je ne savais pas encore, c’est que ce serait la seule fois où on ferait l’amour tous les trois ensemble. Enfin ce n’est pas tout à fait exacte mais ça c’est une autre histoire.

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